Appel à la vigilance des milieux antiproductivistes et décroissants contre l’extrême-droite

24/03/2008

Alain de Benoist et la Nouvelle Droite
Reprise de textes

Face à l’effondrement environnemental et à la crise sociale deux dangers menacent.
D’un côté, une frange des courants d’extrême-droite et de droite extrême lance actuellement une tentative de récupération tout à fait inamicale sur les milieux anti productivistes et anticonsuméristes pour passer en contrebande leurs thèses néo-malthusiennes, eugénistes, racialistes, bref tout le bric à brac néo-fasciste habituel.

Face à cet entrisme, nous, militants et penseurs de l’anti productivisme ou de la décroissance, nous affirmons solennellement que nous n’avons rien à voir avec les émules d’Alain de Benoist, d’Alain Soral, du Front national, des catholiques intégristes, des « identitaires », etc.

Nous, anti productivistes, objecteurs de croissance, ou qui interrogeons la
notion de « richesse », nous sommes les continuateurs du long mouvement d’émancipation politique et sociale.

Nous proclamons que l’on ne pourra en finir avec la domination de tous sur la planète sans remettre en cause parallèlement la domination de certains sur tous les autres...

D’un autre côté, l’urgence des crises écologiques, sociales, politiques et symboliques rend plus nécessaire que jamais que nous dépassions nos petits sectarismes idéologiques et que nous chassions tout comportement antidémocratique et chasse aux sorcières idéologiques, pour construire, ensemble, des alternatives globales à cette crise globale.

Autant nous devons rester fermes sur la défense des grandes valeurs qui sont les nôtres autant nous devons admettre que notre diversité politique et idéologique constitue notre richesse. Personne ne peut prétendre avoir réponse à tout : l’avenir est à construire ensemble.

___

"Demain la décroissance d’Alain de Benoist : un livre dangereux !"

Alain de Benoist n’est pas un faux ami de la décroissance mais un vrai adversaire.

Ancien de la Fédération des étudiants nationalistes, défenseur de l’Algérie française, co-fondateur du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), Alain de Benoist est le patron de la mouvance de la nouvelle droite.

Ancien du Figaro magazine, théoricien antiraciste mais au nom d’un droit à la différence, auteur prolifique, patron des revues Krisis et Éléments où il écrit également sous le pseudonyme de Robert de Herte, etc...

Alain de Benoist œuvre depuis un demi-siècle à rendre l’extrême droite fréquentable.

Aussi, lorsque j’ai appris que le principal chef de file de la nouvelle droite européenne se ralliait officiellement à la décroissance en publiant un ouvrage intitulé Demain, la décroissance !, j’ai eu mal à mes convictions, car je sais bien que pour être infiltré il faut souvent être perméable.

Existerait- il donc dans nos thèses une fragilité telle qu’elles pourraient être retournées ?

La décroissance pourrait-elle servir de bannière à d’autres causes et combats que les nôtres ? Se pourrait-il que les objecteurs de croissance fassent, malgré eux, un sale travail au profit de nos pires adversaires ? Là-dessus, la lecture du livre d’Alain de Benoist est plutôt rassurante : le chantre des Indo-Européens a besoin de triturer les faits et les thèses de la décroissance pour pouvoir se les approprier. Il lui faut ignorer nos débats, taire nos positions, bref, écrire un mauvais livre.

Sa manœuvre est manifeste dès le choix du titre. Notre éditeur Parangon a dû lui adresser une lettre recommandée pour qu’il renonce à utiliser le titre annoncé, qui était (par hasard ?) celui de notre propre ouvrage collectif : Objectif décroissance.

Fi !, de Benoist a jeté son dévolu sur un autre titre déjà utilisé, celui du livre du bio économiste Georgescu-Roegen traduit en 1979.

Belle politique d’entrisme !

Rien sur le social

Dès les premières phrases l’auteur commence par une contre-vérité qui nous apprend beaucoup sur ses intentions réelles : « Les sociétés anciennes avaient spontanément compris qu’aucune vie sociale n’est possible sans prise en considération du milieu naturel dans lequel elle se déroule. »

Alain de Benoist n’a-t-il jamais entendu parler de l’effondrement de Babylone ou de celui de l’ile de Pâques ? Le patron du GRECE est bien trop érudit pour ignorer ces faits mais il a besoin de les nier pour soutenir sa thèse : tout le mal viendrait du monothéisme, dont le catholicisme romain, l’idéologie du progrès, la « gauche de gauche » seraient les formes les plus abouties…

L’auteur prend la peine de donner à son ouvrage une apparence de livre écologiste. Il accumule les références d’auteurs « écolos » et même « décroissants », il donne des gages d’engagement, il fait mine de participer aux débats qui secouent notre petit monde en faisant attention cependant à ne jamais répondre aux accusations portées contre ses thèses. Cette mise en scène savante cache mal le fait que son bouquin n’est que la reprise (à peine remaniée) de ses vieux textes qui en font toujours un auteur de droite extrême.

La crise écologique serait selon lui une crise « religieuse », au sens de la perte de l’âme des peuples. Cette crise ne pourrait avoir d’issue que dans le retour au paganisme car lui seul permettrait à chaque communauté organique de retrouver sa propre âme et son propre Dieu.

Cette vision profondément anti-égalitaire a naturellement sa traduction politique immédiate. Alors que les objecteurs de croissance que nous sommes n’ont de cesse de clamer que la première décroissance que nous souhaitons est celle des inégalités sociales, le gourou de la nouvelle droite ne dit pas un traitre mot sur cette question, totalement absente de son livre.

Comme s’il était possible d’en finir avec la domination de tous sur la planète sans remettre en cause parallèlement la domination des uns sur les autres. Comme si l’essentiel n’était pas que 20 % d’humains (indo- européens pour la plupart) s’approprient 86 % des ressources.

Sus à l’égalitarisme

Alain de Benoist ne peut pas marcher dans cette direction car sa pensée est totalement marquée par sa lecture des auteurs de la décadence, comme René Guénon, selon lesquels c’est le règne de la quantité (la démocratisation) qui serait la cause de la grande crise actuelle. De Benoist n’a donc pas changé : il a toujours les mêmes amis.

Il fait toujours profession de foi anti-égalitaire.

Pis : à ses yeux les inégalités constituent un bien, car elles permettraient de renouer avec les hiérarchies naturelles.

Notre projet politique d’égaliser les conditions sociales est pour lui totalement inacceptable car il renforcerait, selon lui, la décadence qu’il dénonce depuis ses premiers livres : « L’égalitarisme n’égalise que par en bas et cet effondrement de tout ce qui est élevé et différencié dans tout ce qui est homogène, indifférencié, équivaut en fait à l’inversion des hiérarchies », disait-il sous son pseudo de Robert de Herte dans Éléments n°28-29.Certes, de Benoist n’aime pas plus la société économique que nous, mais pour d’autres motifs.

Pour lui, la dictature de l’économie est condamnable car elle empêche les humains de reconnaitre comme principe premier ce qu’il nomme les hiérarchies, appelées sous d’autres cieux « âme des peuples » ou « système de castes ».

Son but est de faire du politique « l’appropriation par l’homme d’une personnalité spécifique à l’intérieur d’une identité collective », bref, de redonner naissance aux identités : l’âme bretonne est différente nativement de l’âme savoyarde (donc imaginons un peu ce qu’il en est de l’âme juive ou africaine…).

Aujourd’hui, sous prétexte de démocratie participative, d’autoproduction et de relocalisation, il vise toujours le retour à une société organiciste dans laquelle l’individu serait sans cesse rappelé à l’ordre par sa communauté. Voilà pourquoi le doctrinaire indo- européen combat ce qu’il nomme l’« universalisme et l’égalitarisme abstrait », c’est-à-dire le choix de reconnaitre l’humanité comme une. Voilà pourquoi il emprunte à l’écologie profonde la notion de « valeur intrinsèque de la nature ».

Il s’agit, pour lui, de plonger l’homme dans la nature ou, mieux encore, dans sa propre nature. « L’existence de cultures et de peuples différenciés est elle-même indissociable de l’avenir de l’humanité, tout simplement parce qu’il n’y a pas d’appartenance “immédiate” à l’humanité », écrivait-il en avril 2002 dans le journal italien In Fare Verde.

Infiltrations

Nous continuerons, nous, à penser que l’homme est ce qu’il fait et non ce qu’il serait nativement (une identité conçue comme une prison).

C’est pourquoi sa critique du « progressisme » n’est pas de même nature que la nôtre. « Les écologistes (…) doivent (...) regarder d’une autre façon les penseurs de droite qui, souvent avant eux, ont également dénoncé l’idéologie des Lumières » (p. 79).

Allons donc.

De Benoist expliquait déjà dans Vu de droite (1977) ce qu’il entendait par la possibilité de dépasser le clivage gauche-droite : faire des hommes et des femmes de gauche des personnes de droite :

« Pour l’heure, les idées que défend cet ouvrage sont à droite ; elles ne sont pas nécessairement de droite. Je peux même très bien imaginer des situations où elles pourraient être à gauche. Ce ne sont pas les idées qui auraient changé, mais le paysage politique qui aurait évolué. »

Parce que de Benoist pense que la décroissance a un avenir, il aimerait l’utiliser pour passer en contrebande ses thèses inégalitaires. L’auteur n’en est pas à sa première OPA sur les idées qui montent. En utilisant déjà pour cela un verbiage trompeur, il a tenté d’infiltrer autrefois le tiers-mondisme par son bouquin Europe, tiers monde, même combat (1986), puis l’anti- utilitarisme, obligeant Alain Caillé, le fondateur du Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales (MAUSS), à publier une « lettre ouverte à Alain de Benoist, précisant une fois pour toutes que le MAUSS n’a rien à voir avec la Nouvelle Droite ».

Les idées d’Alain de Benoist proviennent toujours de cette même idéologie nauséabonde, même si provisoirement il se croit obligé de les colorer d’écologie et même de décroissance.

Osons le dire : nous ne souhaitons pas le dialogue avec de Benoist et nous sommes prêts à croiser encore et toujours le fer dans ce combat multiséculaire des mêmes contre les mêmes.

Paul Ariès, article publié dans le journal La décroissance, février 2008


LETTRE OUVERTE À ALAIN DE BENOIST,

Précisant une fois pour toutes que le MAUSS n’a rien à voir avec la Nouvelle Droite

Par Alain Caillé

Monsieur

La Revue du MAUSS vous a ouvert ses pages en 1991, dans le n° 13 de la Revue trimestrielle, intitulé « Droite ? Gauche ? », dans lequel nous interrogions plusieurs directeurs de revue (Olivier Mongin, Michel Maffesoli, Edgar Morin, Jean-Marie Vincent, Jacques Bidet, etc.) sur la signification qu’ils attribuaient à cette opposition. Il y fallait un peu de courage. Je n’ai jamais douté que l’ouverture que nous vous ménagions ainsi nous vaudrait les suspicions et les anathèmes des bien-pensants ou vigilants de tout poil ; ainsi que quelques ennuis. Mes prévisions ont été amplement confirmées.

Je ne regrette pourtant pas un seul instant la décision prise alors. Je suis pour ma part allergique à toutes les censures et reste persuadé que le seul moyen d’affronter un adversaire est d’entendre ses raisons et de se donner les moyens de les réfuter. Toute autre attitude relève de la lâcheté morale et intellectuelle. Et voue à l’impuissance. Dès lors que vous étiez prêt à argumenter et à mobiliser à cet effet l’érudition et le brio que personne ne vous conteste, j’aurais été curieux de vous entendre même si vous aviez professé des opinions réactionnaires, anti-démocratiques, voire fascisantes ou racistes. Histoire de savoir à qui et à quoi on a affaire.

Mais, dans votre cas, les choses se présentaient de façon infiniment plus complexe. Ancien militant des groupes d’extrême droite qui militaient pour l’Algérie française, vous vous réclamiez désormais d’une Nouvelle Droite ayant abjuré des pans entiers de ses doctrines anciennes. Vous aviez été raciste ; mais vous ne l’étiez plus. Mieux, dans votre revue Krisis, d’excellente facture, la quasi-totalité des auteurs que vous publiiez était de gauche ou d’extrême gauche. Et vous-même professiez des opinions difficilement classables à droite, souvent en écho avec des articles publiés dans La Revue du MAUSS : critique de l’idéologie du travail, de l’ « occidentalisation du monde » dénoncée par notre ami Serge Latouche –, plaidoyer pour un revenu de citoyenneté ou pour une démocratie radicale, critique de l’utilitarisme et de l’axiomatique de l’intérêt, etc. Il était donc important pour nous, issus de la gauche et continuant à nous inscrire dans son orbe, de comprendre quel usage il pouvait être fait de nos idées à droite et de rendre claire et intelligible la démarcation entre un anti-utilitarisme de droite (extrême de surcroît) et un anti-utilitarisme de gauche.

C’était aussi pour vous, si vous le désiriez, une occasion rêvée de tirer un trait sur un passé que vous disiez avoir rejeté et de clarifier la discussion. Ce n’est pas la voie que vous avez choisie. Dans votre article, brillant, vous nous avez expliqué que cette opposition droite/gauche n’avait plus de sens, que vous vous débarrasseriez donc volontiers de l’étiquette de la Nouvelle Droite, mais que vous continuiez à fréquenter – et en fait, ce que vous ne disiez guère, à rester l’animateur principal d’Éléments et de Grèce-Nouvelle École, les organes de la Nouvelle Droite – juste comme ça, histoire de ne pas perdre de vue de vieux copains dont vous ne partagiez plus les idées mais auxquels vous restiez attaché par des liens affectifs. Je constate que ces liens sont bien solides, puisque vos réseaux qui se réclament de la Nouvelle Droite sont toujours en place.

J’ai cru longtemps qu’il n’y avait dans tout ceci, chez vous, qu’une sorte de jeu, un plaisir à jouer les non-conformistes qui ne tirait pas beaucoup à conséquence. Et il y eut quelque chose d’extravagant à voir en 1993 quarante chercheurs de l’EHESS, de notoriété mondiale, associés à des rédacteurs du journal Le Monde, lancer contre vous et contre les auteurs publiés dans Krisis, une chasse aux sorcières qu’on croyait d’un autre âge. Plutôt que d’essayer de réfléchir aux raisons de la montée électorale du lepénisme – lepénisme par ailleurs dénoncé par vous –, l’appel des vigilants entendait mobiliser les larges masses intellectuelles à la fois contre vous – qui représentez 0 % du corps électoral – et contre Pierre-André Taguieff, coupable d’être passé de la dénonciation de la Nouvelle droite à la discussion critique. Hors de l’anathème et de la chasse en meute, point de salut !

J’ai pourtant décidé à cette époque de mettre un terme à tout débat avec vous. Non pour crier avec les loups, mais parce que j’ai peu apprécié de découvrir que dans le Who’s who, vous vous faisiez passer pour membre du MAUSS, ainsi associé à quelques groupes folkloriques, dont j’ai oublié le nom mais qui fleuraient désagréablement le culte d’un indo-européanisme d’assez fâcheuse mémoire. Dans le n° 14 de La Revue du MAUSS trimestrielle, répondant à votre article, j’avais insisté sur le fait que ces relents d’aryenisme cadraient mal avec votre apparente conversion aux théorisations historicistes de gauche et qu’en revanche, ils formaient trop bien système avec votre condamnation maintenue de l’idéal de l’égalité et avec une valorisation toute schmittienne de la démocratie radicale, entendue comme fusion des dirigeants et des dirigés. Or, accepter la démocratie de manière effective, c’est accepter le fait que toute société est divisée, à commencer par la division des dirigeants et des dirigés.

Mais, encore une fois, je n’attribuais pas beaucoup d’importance à ces résurgences de la Révolution conservatrice allemande. Mais pourquoi y rester si attaché ? Pourquoi entretenir ces réseaux ? Pourquoi ces manœuvres permanentes pour afficher une respectabilité intellectuelle ? C’est Joël Roucloux, jeune écrivain belge, qui, en m’envoyant il y a quelques années le manuscrit d’un livre inédit sur la Nouvelle Droite, P.A. Taguieff et l’affaire des vigilants, m’a convaincu que votre attitude serait des plus étranges si elle devait se résumer à un jeu et m’a fait observer, dix ans après vos proclamations sur l’inanité des catégories droite/gauche, que vous n’aviez toujours pas rompu avec la Nouvelle Droite.

Or, vous avez tout récemment réitéré, à plus grande échelle, votre tentative de faire croire à une proximité ou une connivence entre la Nouvelle Droite et le MAUSS. C’est ainsi que m’apprêtant fin octobre 2003 à aller en Italie pour rencontrer des sympathisants italiens du MAUSS, je lis avec stupeur dans le dernier numéro de votre revue Éléments (que vous avez l’obligeance de me faire servir) qu’un MAUSS italien est quasiment déjà formé et qu’un site Internet sera bientôt ouvert. L’entrefilet indique même les noms des animateurs dont il est sous-entendu qu’ils formeront le futur bureau. Le tout est présenté dans des conditions telles que tout lecteur comprend que ce MAUSS italien est compagnon de route de la Nouvelle Droite.

Je dois sans doute vous remercier d’avoir ainsi attiré mon attention sur les dangers de certaines sympathies transalpines un peu trop chaudes pour le MAUSS. Je n’ai pas pu déterminer qui manipule qui dans cette histoire, mais il est en tout cas clair qu’il n’y aura pas de MAUSS italien dans ces conditions. Et d’ailleurs, pourquoi un MAUSS italien, alors que le MAUSS est déjà international ?

Dois-je également vous remercier de continuer à attirer mon attention sur vos pratiques étranges ? Des jeunes amis du MAUSS m’ont signalé récemment que le site des « Amis d’Alain de Benoist » renvoie à une dizaine de sites considérés comme amis, dont le site de La Revue du MAUSS. Là encore, je trouve cet amour bien intempestif. Et je trouve, enfin, intriguant le fait que sur le site de la revue GRECE-Nouvelle École, vous indiquiez que « Serge Latouche et ses amis du MAUSS » poursuivent leur important travail de recherche, comme si ce travail était lié à celui du GRECE. Et moi qui croyais être le directeur de La Revue du MAUSS ! Dois-je comprendre que vous m’avertissez ainsi qu’un coup d’État est en préparation au sein du MAUSS qui viserait à mettre en place un nouveau pape anti-utilitariste ?

Encore heureux que je ne sois pas paranoïaque. Vous en viendriez presque à me faire soupçonner mon ami Serge de visées peu avouables. Je ne le soupçonne évidemment d’aucune menée de la sorte. Vos menées à vous, en revanche, deviennent importunes. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir porter ce courrier à la connaissance des lecteurs d’Éléments et de Grèce-Nouvelle École. Je vous ai donné la parole autrefois. Il est temps maintenant, je crois, de me la rendre pour établir une fois pour toutes et publiquement qu’il n’existe aucun rapport entre le MAUSS et la Nouvelle Droite.

Alain Caillé, directeur de La Revue du MAUSS.

Appel à la vigilance des milieux antiproductivistes et décroissants contre l’extrême-droite

Initiateurs et premiers signataires :

Paul Ariès, politologue, directeur du Sarkophage, journal d’analyse politique

Geneviève Azam, économiste, vice-présidente du conseil scientifique d’ATTAC

Jean-Claude Besson-Girard, directeur d’Entropia

Bruno Clémentin, directeur IEEDS

Yves Cochet, député, ancien Ministre

Florence Curt, éditrice

Vincent Cheynet, directeur de Casseurs de pub

Jacques Cossart, économiste, membre du conseil scientifique ATTAC

Bernard Delifer, éditeur

Sophie Divry, journal la décroissance

Yann Fiévet, professeur de sciences économiques et sociales

Véronique Galllais, Présidente d’Action Consommation

Bernard Guibert, économiste

Jean-Marie Harribey, Economiste, Co-président d’Attac.

Georges Labica, philosophe

Gus Massiah, Président du CRID

François Schneider, ingénieur.

Jacques Testart, biologiste

Patrick Viveret, magistrat, philosophe

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